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Grandeur Nature

Nyx, le roi de l'au-delà

Nyx est le Dieu de la mort dans tous ses aspects. Il représente la finalité absolue, l’irréductible et l’irrémédiable. Aussi connu sous le surnom « le tyran des vivants », il règne sur les Races Mortelles sachant qu’un jour, tout ce qui vit lui reviendra invariablement. Même les monuments les plus immenses souffriront d’érosion et seront amenés à disparaître.


Culte
Les textes sacrés racontent qu’à la création d’Édéa, tous les Dieux avaient été consultés pour qu’ils apportent quelque chose au Monde. Le corps de Manowar devint la terre sur laquelle les Races Mortelles purent marcher par la suite, le cycle de l’eau fut donné par Kataklys, et ainsi de suite. Apparemment, Nyx ne participa pas à cet effort collectif. Certains disent qu’il avait été écarté de cette démarche, d’autres qu’il avait stratégiquement choisi de ne pas participer. Toujours est-il, une fois Édéa créé, Nyx, souleva aux autre Dieux qu’il n’avait pas pu participer. Il demanda donc une compensation. Les autres Dieux acquiescèrent bien malgré eux. Ainsi, Nyx devint l’autorité suprême de la mort, imposant une durée de vie limitée à tout ce qui se trouvait sur le plan matériel. En faisant ainsi, Nyx aurait gagné un pouvoir et une autorité plus grande que s’il avait simplement participé comme les autres.
Son culte est donc, par conséquent, très répandu. Le concept de la mort, tout comme la vie, est si large que nul ne peut l’ignorer. Tous les rites funéraires sont (censés) être officiés par un prêtre de Nyx et ont pour fonction d’envoyer les âmes à leur propriétaire légitime. Si les Dieux ont le droit de créer ce qu’ils veulent, tout ce qui meurt reviendra éventuellement au roi de l’au-delà.
Ainsi, toute créature immortelle est vue comme un affront et une insulte aux yeux du culte. La majorité des Créatures Ancestrales appartenant à cette catégorie, il n’est pas surprenant que beaucoup d’ordres de chasseurs de monstres soient nés d’une tradition religieuse. Les mortsvivants sont un cas à part dans cette catégorie. S’ils sont animés par un prêtre, c’est signe que Nyx lui-même a donné sa permission pour que le défunt revienne partiellement à la vie pour servir son disciple. Si, en revanche, ils sont utilisés par des sorts arcanes ou d’autres circonstances, il s’agit d’hérésie de la pire espèce.
Le culte entretient une rivalité avec beaucoup des autres cultes en Édéa. Tout comme Ogrim et Manowar, Nyx est perçu comme le « premier parmi les pairs », qui règne et régit les autres Dieux. Ces cultes sont donc souvent en proie à des frictions fréquentes. D’autant plus que Sybil est autant associée à Ogrim qu’à Nyx, pour différentes raisons, ces deux Dieux sont souvent opposés. Certains voient Nyx comme le destructeur de tout ce que Sybil construit. D’autres cultes hérétiques vont plutôt supposer que Nyx et Sybil sont en vérité une seule et même divinité. Le culte de Nyx est également antipathique envers celui d’Omniscura, puisqu’il est suspecté que c’est cette divinité qui aurait susurré aux mortels différents secrets de l’immortalité, via des élixirs de jouvence ou des Phylactères.
En général, le culte ne laisse donc pas grand-monde indifférent. Beaucoup le voient donc de manière négative. Ceux qui s’opposent à son règne le surnomment « le tyran des vivants ».

Nations où le Dieu est le plus prié
- Khazal
- Sylphe
- Varafell
Évidemment, le culte de Nyx est, par nature, relativement universel et répandu dans toutes les Nations d’Édéa. Au Khazal, la pratique de sorts de nécromancie de nature arcane cause beaucoup de frictions à l’interne. C’est pourquoi le siège de l’autorité religieuse Nyxienne se trouve aujourd’hui en Varafell.

Bénédictions et malédictions typiques
La bénédiction la plus répandue de Nyx est simple : une longévité surnaturelle. Certains prêtres de Nyx ont une espérance de vie extraordinairement longue, dépassant de loin tout ce que l’on pourrait supposer chez quelqu’un d’autre. Si certains ne bénéficient pas d’une longue vie, ils peuvent également cesser de vieillir physiquement, et ainsi jusqu’à quelques heures avant leur mort être en parfaite forme physique et mentale.
Les malédictions de Nyx sont souvent des punitions qui viennent écourter cette même vie. La maladie est souvent une manifestation de cette punition.

Fête(s) religieuse(s)
Le culte de Nyx ne possède pas de fête religieuse particulière puisque leurs rites religieux sont implantés fermement dans la culture populaire et dans la routine des sociétés d’Édéa. Tout mort est censé recevoir ces rites, sans quoi il est dit que son corps peut s’animer et chercher vengeance ou causer toutes sortes de troubles pour les vivants. De manière très pragmatique, les fidèles de Nyx ont donc une fonction nécessaire au bon fonctionnement de la vie en société.

Fidèles typiques
Très peu de gens hors du culte actif choisissent de prier Nyx. Ceux qui le font peuvent sembler étranges vu de l’extérieur. En général, un fidèle de Nyx ne craint pas pour sa propre survie, impassible devant le danger : s’il s’agit de sa dernière heure, qu’il en soit ainsi. À l’inverse, si son heure n’est pas venue, Nyx interviendra. Les fidèles de Nyx ont aussi tendance à traiter les vivants et les morts de la même manière, ce qui peut causer certains malaises pour les non-initiés.

Personnages/organisations notoires
Archibald Rougemuraille, Archevêque de Nyx : Fêtant aujourd’hui ses 237 bougies, Archibald Rougemuraille est le délégué Républicain des affaires du culte de Nyx chez les Mortels. Il a traversé la région de Keld à quelques reprises entre 1017 et 1019 et y a apporté son soutien. Plus spécifiquement, il a permis de récupérer le Sceptre de l’exception absolue, une relique divine, pour affronter Avarice.
L’Ordre du Clou d’Argent : Cet ordre religieux de chasseurs de monstres a été fondé durant l’Âge de l’Aube. Ils ont été reconnus en Édéa pour avoir exterminé plusieurs grands représentants des Créatures Ancestrales tels que des Dragons, des Fées, et même des Géants. Après l’Exode, l’Ordre a perdu une bonne partie de sa vocation religieuse. Ils sont encore aujourd’hui en activité, et chassent les différents monstres qui terrorisent les campagnes. Ils sont symbolisés par un demicercle pointant vers le bas, traversé de trois lignes.