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Le Seiryoku
Le Seiryoku est la nation à la plus à l’Est d’Édéa. Installée sur une presqu’île, cette nation est souvent méconnue des autres grandes puissances politiques du monde. Elle n’entretient des liens directs qu’avec la République étant donné leur proximité géographique ainsi que certaines relations avec le Khazal et Varafell. Cette nation est ancrée dans un conflit identitaire très fort entre tradition et modernité, qui a parcouru l’histoire de ses membres les plus illustres et de son paysage entier.
Origine
Le Seiryoku est né tard dans l’Âge de l’Aube par rapport à d’autres nations. L’émancipation des Races Mortelles sur les créatures anciennes s’est faite donc très lentement. Leur survie s’est plutôt faite grâce à une position de servitude ou de cohabitation envers les créatures ancestrales, dépendamment de la région et des créatures. De nombreuses habitudes culturelles, comme des offrandes à forêts enchantées, remontent à cette époque.
À l’époque où le Nasharg commençait activement à chasser des Manticores et autres créatures, armés de leurs armes d’argent, les populations isolées sur le territoire Seiryokois subsistaient par la bonne volonté des créatures qui régnaient à cette époque. L’émancipation des races mortelles s’est faite lorsque, selon les légendes, Shigeru Zhang Do devint le premier mortel en Seiryoku Élu d’un Dieu. Stegal en aurait fait son champion, puisqu’il voyait en ce mortel un entêtement acharné pour le succès dans tous les domaines. Grâce à sa bénédiction, Shigeru guida les Races Mortelles du Seiryoku et les unifia jusqu’à former la Nation connue aujourd’hui. Sa curiosité intarissable le poussa à s’intéresser aux arts de la forge dans l’objectif de développer de nouvelles armes pour établir la dominance des races mortelles sur leur Nation. Les historiens Seiryokois ont, pendant très longtemps, questionné les affirmations comme quoi le Nasharg était la première Nation à avoir développé la forge de l’argent. Si, aujourd’hui, des fouilles archéologiques permettent de confirmer que c’est bel et bien au Nasharg que cette technologie s’est développée, il semblerait que sa connaissance ne se soit jamais transmise jusqu’au Seiryoku et donc qu’elle ait eu plusieurs naissances.
Shigeru Zhang Do, armé de ses pouvoirs d’Élu et de la connaissance de la métallurgie, unifia les peuples du Seiryoku sous la bannière du Grand Héron et fût sacré premier Empereur du Seiryoku. Les populations, admiratives de ses exploits et de sa grandeur jurèrent fidélité et obédience.
Il a certes fallu beaucoup de temps pour que le Seiryoku ne gagne le statut de Nation à part entière. Cependant, la nation pris le contrôle de son territoire à une vitesse fulgurante. Les armées dirigées par le premier Empereur ont mené une croisade impitoyable envers les créatures anciennes, ce qui a largement contribué à l’Exode. Néanmoins, les légendes subsistent qu’il existe de larges régions du Seiryoku où certaines de ces créatures existent encore, en exil paisible loin des affaires des races mortelles.
L’histoire du Seiryoku, plus que toute autre Nation, est ponctuée de figures épiques, d’individus hauts en couleurs et en exploits extraordinaires. Les grands événements s’articulent autour de ceux-ci. Il est cependant difficile de déterminer si ces grands mouvements de l’histoire sont vraiment de leur influence ou simplement comment les historiens ont choisi de retenir les faits.
Aujourd’hui, le Seiryoku se trouve dans une position relativement trouble. Le Seiryoku est connu pour, entre-autres, avoir déclaré une guerre ouverte envers la République en 1018, en plus de subit un mal mystérieux nommé la Terre Sombre. Ces circonstances se sont révélées être dû aux manigances de Paresse, ayant pris possession de l’Empereur du moment. La mort de l’Empereur dans des circonstances mystérieuses a permi à Yume Kishikawa, leader du crime organisé au Seiryoku, de monter un coup d’état et de s’imposer comme Impératrice. Si les affrontements ont, pour le moment, cessés, aucun traité de paix n’a été signé entre le Seiryoku et la République en date de 1019.
Culture
Le Seiryoku est traversé par deux pôles d’opposition qui traversent la Nation en entier, soit la tradition et la modernité, ainsi qu’un idéal d’excellence à tout prix.
Un courant de pensée nostalgique anime perpétuellement cette nation, qui se base énormément sur leur passé glorieux. Ils s’imposent les rigueurs les plus strictes et un désir de la perfection sur tous les aspects de leur vie, tant au niveau martial qu’artistique. Si la population du Nasharg est en compétition constante à l’interne, la population du Seiryoku l’est avec tous les grands maîtres qui ont précédé dans l’histoire.
Cette importance accordée à l’histoire en fait une Nation fière de ses traditions et de ses membres. L’honneur à faire partie d’une famille illustre n’a d’égal que la pression de performer aux standards que ce nom amène. Ce faisant, le métier d’historien est particulièrement prisé dans cette Nation et il n’est pas rare que des gens de ce métier soient engagés par certaines familles pour valoriser leur héritage ou invalider celui d’une famille rivale.
Ce déterminisme qui accompagne la naissance d’un individu dans son milieu explique la présence d’esclavage au Seiryoku. Certaines familles et leurs descendants sont jugés tant inférieurs que leurs membres se plient, volontairement ou à contre-coeur, à leurs supérieurs à qui ils doivent le succès de la nation.
Le Seiryoku était, jusqu’à récemment, affligé d’une malédiction appelée la Terre Sombre. Cette malédiction prenait la forme d’une étendue de terre corrompue progressant sans relâche à partir du Sud de la Nation et d’où des Cauchemars apparaissaient. Les gens exposés à la Terre Sombre souffraient d’un sommeil d’où ils étaient incapables de s’éveiller. La seule protection qui a été découverte provenait de la pierre de Jade, dont le Seiryoku était particulièrement riche. Sous le décret de l’Empereur Langbao au début de l’âge des Races Mortelles, la Grande Barrière de Jade a été formée, en creusant les mines de la Nation et scellant la Terre Sombre au Sud de la Nation.
Le titre de « maître » ou autre appellation pour dénoter un expert revêt donc d’un poids considérable au Seiryoku. Il ne s’agit pas d’un titre donné à la légère. Ceux consacrés ainsi sont souvent reconnus internationalement. Si, en général, le Nasharg est réputé pour produire les plus grands guerriers du monde et le Khazal les plus grands mages, ce n’est pas nécessairement vrai pour leurs membres les plus illustres. Apparemment, un « maître d’armes » Seiryokois vaudrait trois, peut-être même cinq maîtres d’armes Nashargiens. Cette affirmation est évidemment vivement critiquée, mais ne semble pas infondée.
En un sens similaire, il y a beaucoup de prestige à pouvoir apprendre sous un grand maître, au point où le simple fait d’être sous la tutelle d’un de ces experts garanti succès par la suite
Système politique
Le Seiryoku est dirigé par un unique Empereur, considéré comme élu des Dieux sur terre, à l’image de Shigeru Zhang Do, qui l’a véritablement été. Il règne de manière absolue mais peut s’entourer de conseillers. Il délègue la gestion des différents territoires à sa guise, que ce soit à certains membres de sa famille ou non. Chaque Empereur peut remanier ces territoires et les individus chargés de les diriger à sa guise. La succession d’empereurs se fait à la mort du précédent, basé sur quelle famille noble semble la plus forte, avoir le plus d’appuis des Dieux ou est la plus près généalogiquement de l’Empereur originel. Une fois désigné, l’Empereur règne depuis le Palais de Jade, situé sur l’île du croissant de lune.
Relations diplomatiques
Le Seiryoku entretient des relations diplomatiques tendues avec la majorité de ses voisins étant donné qu’il s’agit de la seule nation d’Édéa à encore favoriser ouvertement l’esclavage. De plus, leur isolement géographique a limité leurs interactions avec les autres Nations.
En revanche, le Seiryoku est de loin la Nation ayant le commerce de biens et services culturels le plus dynamique. La qualité de leurs produits est reconnue dans le monde entier et beaucoup sont prêts à payer un fort prix pour un article en provenance du Seiryoku. Leurs artistes sont également sollicités pour leurs performances aux cours des nobles et hauts dignitaires étranges.
Une île entre le Khazal et le Seiryoku est cependant source de conflit entre les deux nations, puisque les deux affirment que ce territoire fait partie de leur frontière.
Interprétation de la mort
Les gens du Seiryoku croient qu’à la mort d’un individu, celui-ci est amené à ce qu’ils appellent les Tribunes. Là, son âme sera jugée par tous ses ancêtres en fonction de ses accomplissements et de ses actions. Si les ancêtres ont un jugement favorable, l’âme du défunt prendra place à leurs côtés pour poursuivre cette vocation. Si le jugement n’est pas favorable, l’âme du défunt sera désintégrée à jamais.
Dans le cas où quelqu’un reviendrait à la vie, les gens du Seiryoku croient que le tribunal des ancêtres n’arrive tout simplement pas à trancher.
Panthéon principal
-Stegal, Sculpteur de l’Univers
- Omniscura, Voile Mystique
- Tenebris, Ombre Mouvante
- Kataklys, Force des Éléments
- Glimm, Main Invisible
Inspirations de costumes
Les gens du Seiryoku favorisent plusieurs couches de vêtements légers et amples, favorisant les couleurs pleines sans ou avec peu de motifs. Les couches de vêtements de différentes couleurs créant des harmonies préférables à leurs yeux.
À titre de référence, vous pouvez vous inspirer de costumes de la Chine antique, du Japon Féodal ou même de l’Inde.
Ce qu’ils sont
- Un peuple inflexible et intransigeant
- Des gens visant la perfection absolue et ayant une très grande fierté.
- Une nation qui accorde une grande importance aux arts et aux lettres
Ce qu’ils ne sont pas
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