top of page
cranes par terre.jpg
Nation - Khazal.png

La nation du Khazal se trouve au Nord-Est d’Édéa et entretient une frontière commune avec la République et le Sylphe. Le Khazal partage également une frontière maritime avec le Seiryoku, dont les frontières sont fréquemment contestées. Une large île entre ces deux nations est d’ailleurs encore contestée. Son climat est chaud et aride, une apparente anomalie à première vue et qui a définitivement affecté les habitudes de vie ainsi que la culture Khazalienne.

Le Khazal

decoration de table.jpg
cercle de ritue;.jpg

Origine

Origine

On raconte que lors du premier âge, alors que les Dieux et autres créatures titanesques s'entredéchiraient, c'est à l'endroit où se trouve aujourd'hui le Khazal que se trouvait l’épicentre de ces affrontements. Encore aujourd'hui, c'est la théorie la plus répandue pour expliquer à la fois l'abondance de magie des lieux et sa désolation naturelle.

 

Les premiers habitants sur le territoire se regroupaient en petits hameaux isolés pour leur protection. Le manque de ressources naturelles faisait de ce territoire un lieu très hostile pour vivre et où une civilisation pouvait difficilement se développer. En plus du climat, le Khazal est réputé pour posséder un large bestiaire de prédateurs magiques et autres calamités instables.

 

On raconte que le tout changea lorsque le Grand Dragon Orobarion tomba du ciel sur le désert. Blessée, la créature était, à première vue, voué à une longue agonie dans l’océan de sable. Les légendes racontent que, pourtant, une tribu de pré-Khazaliens décida de lui venir en aide. Pendant très longtemps (les légendes varient entre un et treize ans), cette tribu de différentes races mortelles lui vinrent en aide en le nourrissant, l’abreuvant et lui pansant les plaies.

 

En récompense, Orobarion aurait transmis aux pré-Khazaliens les connaissances nécessaires à la pratique de la magie. Si la présence d’un Grand Dragon est débattue, les historiens concordent généralement sur le fait que la magie telle que pratiquée par les races mortelles est belle et bien apparue pour la première fois au Khazal.

 

Cette première tribu voyagea pour rencontrer d’autres hameaux et partager leurs nouvelles connaissances. Ensemble, ces regroupements combinèrent leur magie et leur sang dans les terres qu’ils habitaient, les protégeant contre les éléments. Rapidement, ces hameaux se transformèrent en villages de plus en plus gros, attirant des milliers d’individus en quête de protection. En retour, les nouveaux arrivants apprenaient la magie et joignaient leur magie avec celle de leurs prédécesseurs et compatriotes.

 

Ils découvrirent également qu’avec la magie, il leur était possible de construire des bâtiments et infrastructures dont les autres nations ne pouvaient que rêver. Des palais furent érigés, des champs fleuris irrigués se multiplièrent et des tours flottantes ont décoré l’océan de sable. Ces villes autosuffisantes grâce au pouvoir de la magie autour de leur terre devinrent des lieux extrêmement désirables où habiter, puisque tous les besoins de base étaient comblés.

 

Le plus grand changement qui contribua à faire véritablement du Khazal ce qu'il est aujourd'hui est le besoin de partager ses nouvelles connaissances ainsi que d'en acquérir des nouvelles. Les premières universités furent créées et prirent rapidement le contrôle de toute l'économie, ayant le monopole du savoir et des techniques leurs permettant de survivre aussi confortablement dans un monde aussi hostile. Leur objectif devint la recherche et la diffusion de la connaissance, le pouvoir fut donné aux recteurs d'universités et aux grands chercheurs, prêtres et magiciens. Khazal devint une arcanocratie, où la magie et le savoir sont rois

chears.jpg

Culture

Le Khazal est un pays raffiné qui mêle savoir, expertise et culture. Au cœur de leurs pratiques culturelles tient évidemment la suprématie absolue de la magie, raison d’être de leur existence. Les restaurants cuisinent avec des sorts de feu pour cuire les aliments, les étoffes les plus luxueuses sont tressées avec des motifs runiques, les spectacles mêlent à leur performance des illusions de toutes sortes, et ainsi de suite.

 

Au centre de la vie du Khazal se trouve le concept de la Loi du Sang. Hérité des premières tribus qui ont enchanté les terres de leurs hameaux pour se protéger, la Loi du Sang moderne est un enchantement titanesque qui relie chaque habitant du Khazal à son territoire, souvent une ville. Cet enchantement permet, essentiellement, de fournir en énergie magique la ville et également d’y puiser. Les habitants des villes ont donc une quantité « infinie » de magie à leur disposition. Cet enchantement permettrait également, à ceux qui en ont le potentiel, de contrôler les protections de leur ville d'appartenance à tout moment, de contacter n'importe quel citoyen par la pensée et de retrouver n'importe quel objet perdu sur son territoire. Ainsi, la Loi du Sang rend caducs les vols, meurtres et autres méfaits, personne ne voulait être exclus de sa protection, car ceci signifierait sans doute la mort. Ceci explique que les Khazaliens quittent aussi très peu souvent leur territoire. S'ils venaient à aller ailleurs, ils seraient encore des magiciens très accomplis et pleins de savoir, mais la Loi du Sang ne les protègerait plus et ils ne pourraient plus y puiser. Les grandes villes ayant un potentiel magique lié à la Loi du Sang beaucoup plus impressionnant, elles attirent chaque année un grand nombre d’individus désireux d’y habiter.

 

Un grand événement qui permet de solliciter des éventuels citoyens est celui des concours. Le Khazal se livre, une fois aux quelques années, à un concours de magie époustouflant touchant tous les domaines et tous les aspects de la vie. Si une invention ou une nouvelle magie gagne le concours, les universités et les ministères vont ensuite s'arracher son créateur (qui deviendra alors très riche et très puissant) pour pouvoir implémenter ces changements dans leur ville.

 

Presque personne ne visite le Khazal s'ils ne sont pas des mages accomplis et renommés, puisque certaines parties de la ville, notamment les plus riches et influentes, sont fermées à ceux qui ne possèdent pas un certain potentiel magique. Certaines arches, par exemple, sont fermés à ceux qui ne peuvent lancer de sorts de certains paliers.

 

Cette considération remet en perspective l’aspect idyllique du Khazal. Sachant que tous ne naissent pas avec le même potentiel magique, la société Khazalienne est particulièrement élitiste. Tout enfant Khazalien est testé dès un très jeune âge académiquement et magiquement. S'ils passent ces tests, ils sont enrôlés dans des universités, certaines plus importantes et prestigieuses que d'autres, qui se livrent une guerre politique pour avoir les élèves les plus doués. Pour ceux qui n'exhibent pas de pouvoirs fantastiques, cependant, les choses se gâtent. Ils sont gardés dans les quartiers les moins bien nantis des grandes villes, protégés par et contre le strict minimum quand ils sont chanceux. Ils performent des tâches modestes et humiliantes dans leurs cultures, telles que l'agriculture ou la maintenance (qui autrement pourrait être fait avec l’aide de la magie). C'est de ce groupe de travailleurs insatisfaits et jaloux que sont nés les Urodèles recrutées par Avarice en 1017 à titre d'armée de mercenaires personnelle. Heureusement, les choses commencent tranquillement à changer sous le conseil de Yasawalub Al-Harassan, qui a aidé la République à se débarrasser d'Avarice en 1018.

table de personne.jpg

Système politique

Le Khazal est une arcanocratie dirigée par un ensemble de recteurs d’universités, eux-mêmes élus par leurs pairs dans leurs institutions respectives. La nature fragmentée du territoire Khazalien, soit quelques poches d’abondances autour des grandes villes, a formé un ensemble de cités-états contrôlées par leurs universités respectives. Les universités entretiennent des rivalités intenses, qui mènent parfois à des conflits intenses. Toujours est-il, ces tensions contribuent à un monde intellectuel bouillant et dynamique.

 

Les dirigeants des universités, qu’ils soient recteurs ou membres des conseils administratifs, gagnent leurs sièges en fonction de leurs accomplissements, savoirs ou capacités. Même une fois qu’ils obtiennent leurs sièges, ils doivent constamment poursuivre la quête incessante du savoir pour conserver leur statut
 

impératrice.jpg

Relations diplomatiques

Leurs relations avec le reste du monde sont très stables et ils s'efforcent de maintenir bonne figure auprès d'eux. En tant que la nation la plus avancée en termes de technologie et de qualité de vie, ils sont peut-être avares d'information, mais souhaitent quand même donner un exemple de civilité exemplaire. Ils ont surprenament beaucoup de contacts marchands avec Hjem puisque que leur magie de transport nullifie facilement la distance et l'isolement de la nation nordique. La barrière naturelle qui sépare le Khazal de Sylphe rend leurs relations difficiles à développer, et en général ils partagent un certain désintérêt l’un pour l’autre. À l’inverse, le Khazal évite activement les relations avec le Nasharg en raison de leur force destructrice (en opposition avec leur propre élan créatif). Le commerce avec les Royaumes de Varafell est très fructueux pour les deux nations, où les ressources rares en Khazal sont échangées contre l’expatriation de mages à la cours des nobles de Varafell. Le Khazal et le Seiryoku partagent une rivalité constante en raison du conflit qui les oppose sur leur frontière maritime et sur l’île entre ces deux nations. Pour éviter une détérioration des relations avec la République, Yasawalub Al-Harassan a aidé les républicains à régler le problème des Urodèles en 1018 et par la même occasion à battre Avarice.

 

Le Khazal est également connu pour envoyer des émissaires un peu partout en Édéa, cherchant des individus possédant une grande aptitude pour la magie. Ces émissaires agissent comme agents de recrutement pour les villes et universités, qui sollicitent les mages des autres nations pour tenter de les convaincre de déménager au Khazal et, pourquoi pas, se joindre à la Loi du Sang de leur ville. Cette pratique est vue de manière très négative, mais n’est pas suffisamment répandue pour altérer les relations diplomatiques. En revanche, dans certaines régions on appelle les émissaires Khazaliens des « voleurs d’enfants ».

table d'alchimie.jpg

Interprétation de la mort

Pour les khazaliens, la mort est une curiosité et un sujet d'étude fascinant qui nous attend tous. Si les Dieux décident de ramener un mortel à la vie, c'est que son intelligence et son talent n'étaient pas encore assez développés pour comprendre le monde des morts et l'après-vie.

druides 1.jpg

Panthéon principal

Pantheon

- Omniscura, voile mystique

- Kataklys, force des éléments

- Nyx, roi de l’au-delà

- Glimm, main invisible

- Sanctum, châtieur des mortels

groupe terra 2022.jpg

Inspirations de costumes

Les Khazaliens, provenant d’une région désertique, portent des vêtements légers et aériens. Ils sont fiers de leurs étoffes fines aux motifs élaborés. On voit entre-autres énormément de mauve et de doré comme couleurs de leurs textiles. Il est rare de voir un Khazalien en armure (ou si oui, elle est à des fins décoratives ou de cérémonies) : qui a réellement besoin d’une armure lorsque l’on a accès à la magie ? Un Khazalien a souvent tendance à arborer physiquement son potentiel magique (et par conséquent son statut social). Par conséquent, un sage ou un grand mage portera souvent divers bijoux et autres breloques magiques comme marque de sa richesse et donc de sa qualité.

groupe terra 2022 2.jpg

Ce qu’ils sont

Un peuple fier au point d'en être un peu hautain, composé de grands magiciens, de prêtres influents et de chercheurs et créateurs ingénieux.

combat.jpg

Ce qu’ils ne sont pas

- Un peuple complètement fermé au monde extérieur et dénigrant la culture des autres nations. Leur manière de vivre est meilleure (selon eux), mais pourquoi le jeter au visage des autres?

 

- « I can show you the world, shining shimmering splendid (…) »

bottom of page