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Grandeur Nature
Atarak, le seigneur de la guerre
Atarak est le Dieu de la guerre, de l’affrontement et de la victoire. Il est téméraire et audacieux, parfois même à outrance. Ce Dieu possède une réputation variable, parfois favorisé ou à l’inverse châtié par d’autres Mortels. Cette divinité est décrite comme très active, se mêlant activement de la vie des Races Mortelles et les influençant.
S’il est possible de voir en Atarak une figure de rustre barbare, ce serait d’ignorer ses aspects plus sophistiqués. Atarak favorise en son domaine toute forme de défi et d’affrontement, qu’il soit physique, intellectuel ou même artistique.
Culte
Le culte d’Atarak est avant tout porté par les organisations militaires d’Édéa. Les gens de la voie des armes ont souvent tendance à le prier pour qu’il leur amène victoire. Il est commun de voir des cérémonies ou des offrandes à son égard lors d’entraînements ou durant des parades militaires.
Ceci étant dit, le culte d’Atarak n’est pas basé sur la violence pure et simple. Ceux brandissant l’effigie d’Atarak pour justifier leurs actions belliqueuses n’interprètent qu’une partie des textes sacrés du Seigneur de la guerre. Les enseignements de ce Dieu inculquent plutôt aux croyants à
combattre des adversaires valeureux et à partir en guerre avec un but bien précis (conquête de territoire, négociations de traités, etc.). Atarak apprécie particulièrement les compétitions serrées de toutes sortes, beaucoup plus intéressantes que les victoires sans appel.
Cette divinité sort donc de sa sphère martiale et peut, théoriquement, s’appliquer à tous les aspects de la vie des Races Mortelles. Deux forgerons, tous deux habituellement fidèles de Manowar, pourraient, par exemple, faire une prière à Atarak pour qu’ils puissent forger un produit supérieur à leur compétiteur. Le culte d’Atarak enseigne également à ses fidèles à s’éduquer et se renseigner sur le plus de domaines possibles.
Il est facile d’oublier pour des yeux extérieurs que le jeu d’échec (et beaucoup d’autres jeux équivalents) sont d’abord nés dans le contexte religieux du culte du Seigneur de la guerre :
l’affrontement peut être aussi physique que mental. À ce sujet, l’épreuve favorite d’Atarak est la « lutte-échecs », une épreuve sportive où deux opposants combattent pendant 2 sabliers au corps- à-corps (souvent à mains nues, mais des combats à armes non-létales sont également communs), suivi de deux sabliers où ils jouent aux échecs (à raison d’un coup joué par dix secondes). Les deux opposants alternent entre le combat physique et mental jusqu’à ce qu’un des deux participants soit incapable de combattre (en étant assommé ou en se rendant), ou qu’il soit mis en échec (ou autre équivalent pour un autre jeu).
Le culte d’Atarak a également une grande tradition d’honorer les exploits guerriers. Cette tradition a pris beaucoup de place dans le domaine des arts, plus particulièrement chez les ménestrels, troubadours et autres bardes qui ont ainsi développé la chanson de geste.
Beaucoup de formations militaires portent également le nom d’Atarak. Ainsi, tout comme Nyx et Sybil, ce Dieu est très présent dans la vie de tous les jours des Mortels. Cependant, contrairement à ces autres Dieux, Atarak fait partie du paysage de manière beaucoup plus « commune » et convenue, de telle sorte que beaucoup de ses symboles se fondent dans le décors.
Nations où le Dieu est le plus prié
- Hjem
- Varafell
- Nasharg
Évidemment, toute Nation partant en guerre rendra grâce à Atarak et le priera activement. Les trois Nations ci-haut, en revanche, ont intégré son culte de manière plus permanente dans leur culture.
Bénédictions et malédictions typiques
L’influence d’Atarak est toujours une bénédiction pour un et une malédiction pour l’autre. Odit qu’Atarak manipule subtilement les mortels pour créer des situations propices à l’affrontement et à la guerre. Il est dit que plusieurs conflits violents ont été causés par cette divinité. De manière plus directe, on raconte qu’Atarak peut influencer les affrontements qu’il trouve intéressants pour qu’ils se prolongent. Une armée faiblissant pourra recevoir des renforts inespérés d’une compagnie
de mercenaires, un combattant pourrait trouver en lui une réserve d’énergie et un second souffle pour poursuivre son duel, ainsi de suite.
Fête(s) religieuse(s)
La fête des victorieux : Cette célébration, qui a lieu à la fin de l’été, coïncidait avec la fin de « la saison de la guerre », soit la période la plus propice aux affrontements avant les neiges éternelles de l’hiver. Durant cette fête, il était l’occasion de festoyer et de souligner le succès de ceux qui avaient pu se distinguer durant cette saison. Ceux célébrés durant cette fête devenaient alors compétiteurs et devaient se distinguer à nouveau, cette fois-ci entre eux. Au-delà des affrontements physiques, cette fête a donné lieu à une tradition dite des « râpe-bataille », où des bardes étaient engagés pour discréditer d’autres participants. C’est également l’une des dernières grandes fêtes religieuses de l’année où il est possible de célébrer en grand avec nourriture à outrance, dite le
« butin de guerre », avant l’arrivée des mois d’hivers.
Fidèles typiques
Les fidèles d’Atarak sont souvent des gens proactifs, curieux et vifs d’esprit. Ils cherchent des opportunités et n’ont pas froid aux yeux. Ils sont souvent militaires, ou du moins ont une relation quelconque avec le monde des armes. Les fidèles ont souvent un désir d’ascension et
d’amélioration continue, qui se manifeste souvent par la comparaison avec autrui. Les plus fiers d’entre eux n’acceptent que la victoire, faute de quoi Atarak les abandonne, tandis que les plus humbles voient dans la défaite une précieuse leçon.
Personnages/organisations notoires
Le Nasharg au complet